La situation des Ateliers Protégés

Mis en cause par un commentaire de Dominique Jourdain, maire de Château-Thierry dans l’article du journal l’Union du mardi 15 mai 2007, je tiens à vous faire savoir que depuis que je suis élu, j’ai toujours été aux côtés des ouvriers et des salariés, victimes de traitements injustifiés dans le cadre de leur emploi.

C’est le cas des 2 salariés victimes de licenciement aux Ateliers Protégés de Château-Thierry. Dans cette affaire, mon soutien est d’autant plus fort que nous sommes dans un milieu où les employés sont déjà dans des situations de fragilité personnelle et sociale fortes.

Je déplore que le Président Michel Bouvier et le Président d’Honneur Dominique Jourdain de cette structure n’aient pas agi rapidement pour éviter cette situation dramatique et déplorable.

Mais, comme nous en avons hélas souvent l’habitude ici à Château-Thierry, ils préfèrent rejeter la responsabilité sur les autres ou « dégager en touche » comme ils l'ont déjà fait à la Mission Locale.

Proposer avec beaucoup de retard une médiation, alors que cette affaire est connue depuis des mois, que le mal est fait et que l’opprobre a été jetée sur les salariés et l’entreprise, de qui se moque-t-on ? Les salariés sont en droit d’attendre des actes et de vrais engagements plutôt que cette polémique stérile et politicienne de la part du maire.

Depuis le début de cette affaire, je suis effectivement mobilisé car c'est une certaine conception de l'action politique qui est en cause. Pourquoi faut-il être en campagne électorale pour que le Maire de Château-Thierry réagisse et assume enfin ses responsabilités ? Ce n'est pas ma conception du rôle des élus.

Pour ma part, fidèle à mes valeurs, je continue d’être aux côtés des plus fragiles et des plus faibles. Je serai présent à la prochaine manifestation de soutien organisée par des salariés et anciens salariés de Ateliers Protégés le samedi 26 mai à 10 h place de l’Hôtel de Ville.

Voilà mes convictions !
Jacques Krabal