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Le blog de Jacques Krabal
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9 janvier 2006

Discours des voeux 2006

 

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Jacques KRABAL

Vice Président du Conseil Général de l'Aisne
Conseiller Général du Canton de Château-Thierry


Mes Chers Amis,

Vous devez être étonnés de nous retrouver, Christiane et moi, de nouveau à Chierry comme l’an dernier, pour cette 14ème cérémonie de vœux.

Il y a deux raisons à cela, la première c’est que nous sommes toujours très bien accueillis ici dans cette Maison du Parc, par toi, Roberte, Présidente des Maires du Canton et aussi par ton Conseil Municipal. Mais au-delà, si j’ai souhaité nous rassembler de nouveau à Chierry, c’est surtout en raison des perspectives économiques que nous apporte le pôle de compétitivité porté par l’UCCSA, en partenariat avec l’entreprise INZO basée ici sur ta commune. Je salue la présence de M. Philippe BOURGEON, Directeur administratif et financier.

Avant de laisser le soin à M. STADLER Directeur Général du Pôle de Compétitivité que nous sommes honorés d’accueillir, de vous présenter plus largement ce projet si important pour notre territoire, je voudrais vous remercier de vous être déplacés si nombreux.

Vous vous en doutez cette cérémonie de vœux est particulière. Vous avez pu le noter en découvrant notre carte de vœux. Celle-ci associe le numéro de notre département le 02 à l’0² (symbole de l’oxygène). Sans plus tarder je vous souhaite donc pour 2006 beaucoup d’aspiration d’0² et d’inspiration pour vos projets.

Quoi de plus significatif pour illustrer cette volonté : l’air, l’eau, les éléments naturels, et les activités culturelles.

Au premier rang desquelles la musique : La musique est diverse et variée. Tous les groupes n’ont pas pu trouver place dans les 52 semaines d’une année.  Je vous invite à y découvrir les 8 groupes représentant le Sud de l’Aisne.

Je tiens à saluer le travail de l’ADAMA, de son Directeur Jean-Michel VERNEIGES, et de M. Gérald VILLAIN Président de la Fédération des Sociétés Musicales de l’Aisne, qui au niveau départemental donnent ce souffle à la musique. J’y associerai également le travail des Pyramides Bleues qui dans le domaine des musiques actuelles ne manquent pas d’air non plus.

La musique en 2006 ce sera évidemment le 250ème anniversaire de la naissance de MOZART. Je ne doute pas qu’à cette occasion nous serons conviés à redécouvrir et à apprécier les œuvres de cet artiste de génie. Nous en profiterons pour nous laisser influencer par l’Homme et sa personnalité. Son père Léolpold lui a appris « …que le monde est gouverné par les riches, que l’argent donne le pouvoir mais non l’intelligence ni le talent… ».  Selon Riccardo Muti, chef d’orchestre italien et homme de théâtre, « Mozart est l’un des rares musiciens qui parle des gens aux gens sans condamner ni juger. Ses opéras nous disent qui nous sommes. Et puis sa musique est amour.  Elle nous met dans un état second où nous communions avec l’univers ».

Le rassemblement de ce soir est certes musical, mais il est également pour nous l’expression d’une volonté de rencontres, d’échanges et de réflexions dans un climat de convivialité et de fête et ce n’est pas le lieu ni le moment du bilan de l’année écoulée. Mais fidèle à ma méthode de travail, comme tous les ans, je vous ferai part d’ici quelques jours des subventions obtenues pour le développement et l’équipement de nos collectivités. Je sais aussi que vous ne manquerez pas de me questionner, de m’interpeller comme vous le faites depuis maintenant 14 ans.

Encore plus cette année, du fait de mon positionnement contre la campagne de communication en franglais mise en place par l’Assemblée Départementale, qui m’a valu, comme vous le savez, le retrait de mes responsabilités au sein de l’exécutif départementale. Ce soir je ne veux pas m’étendre sur ce sujet, nous aurons l’occasion d’en reparler très prochainement. Que l’on ne compte pas sur moi pour rompre la concorde et l’harmonie qui existe ici entre nous. Mais que l’on ne compte pas sur moi non plus pour me taire et utiliser la langue de bois !

Oui, échanger, débattre, vous rendre compte, faire entendre la voix du sud de l’Aisne avec conviction dans la défense de l’intérêt général mais avec tolérance c’est ma conception du rôle d’un élu. La liberté d’expression est l’oxygène de la Démocratie. Je sais qu’au-delà de vos opinions politiques vous êtes très nombreux à partager ce point de vue. Comme le disait Léon BLUM « l’homme libre est celui qui n’a pas peur d’aller jusqu’au bout de sa pensée ».

Cette cérémonie est l’occasion de vous remercier. La reconnaissance et le partage sont des valeurs auxquelles je tiens. Mes chers Amis, cette année, des remerciements mais surtout des vœux.

 
Des bons vœux pour chacun d’entre vous. Des vœux de bonne santé, je m’adresse en priorité à ceux qui souffrent de la maladie, à ceux qui sont dans la difficulté, à ceux qui sont sans emploi. Du fond du cœur je leur souhaite que 2006 soit meilleure et leur apporte plus de douceur.

Non pas par principe ou par convention, mais avec sincérité, je vous dis merci et bravo pour votre état d’esprit !

Bravo car vous tous luttez contre la déprime ambiante.

La montée du mot impuissance s’impose dans les ouvrages politiques, économiques mais aussi dans les discours des Hommes politiques. La France serait en pleine déprime: la menace des plombiers polonais, Trafalgar Olympique, le poids de la dette, la crainte des délocalisations, les incendies de taudis à Paris, les queues qui s’allongent aux Restos du Cœur, la révolte des banlieues, la justice aveuglée à Outreau… Les Français n’ont plus confiance. L’insécurité est à tous les niveaux. Nous avons peur aujourd’hui mais aussi pour demain, pour nos enfants et petits enfants.

Et pourtant, nous savons tous que la peur est mauvaise conseillère. C’est pourquoi nous devons nous interroger sur les biens fondés de ces craintes…

Ces sentiments ne seraient-ils pas l’effet d’une ambiance générale plutôt que la perception de notre situation personnelle réelle ? Cette dépression n’est-elle pas également la conséquence des remèdes et des purges sans effets prescrits par nos élites politiques et économiques depuis de nombreuses années ? Méfions-nous quand ces peurs peuvent être attisées à des fins électoralistes !

Les violences urbaines qui ont secoué la France le mois dernier n’en sont-elles pas une des illustrations ! Ces troubles ont fait l’objet de commentaires et d’analyses les plus variés. Les causes sont multiples.

Pour ma part je l’ai dit publiquement, ces violences ont d’abord montré l’échec des politiques et des gouvernements successifs. Il est inadmissible de tolérer que des biens publics et des biens privés surtout ceux des plus faibles soient anéantis. Si rien ne peut justifier ces actes qui doivent être condamnés, par contre, tout doit être mis en œuvre pour les éviter. Cette révolte des quartiers apporte également la preuve patente que le tout sécuritaire quand il n’est pas associé à des politiques fortes de prévention dans l’éducation, l’emploi et le logement, conduit à l’échec. L’écart croissant entre la promesse d’égalité brandie par notre société démocratique et la réalité du vécu d’une large part de la population, ne peut que susciter le découragement.

Aujourd’hui, nous devons mener un combat permanent contre la montée du racisme et contre les discriminations inacceptables. Mais l’enjeu va bien au-delà de ces objectifs. L’urgence est de définir des politiques qui servent les intérêts des couches populaires et des classes moyennes. Une réforme de l’éducation qui donnera véritablement les moyens d’assurer une qualification à tous, une politique de l’emploi qui redonne un avenir à chacun et une politique du logement qui fabrique de la mixité et de la mobilité.

Nous ne sommes plus dans une ère de confiance, notre société vit dans le doute et l’inquiétude. Les plus désabusés de nos concitoyens et ils sont nombreux, se désintéressent de leur représentation politique et s’abstiennent de voter, d’autres se tournent vers la protestation extrémiste. En même temps l’individualisme progresse, dans ses pires dimensions, d’égoïsme, de repli sur soi, tandis que le communautarisme fraye son chemin au risque de miner la démocratie et la République.

Pour endiguer cela il est indispensable que les partis politiques se réforment avant de vouloir réformer la société. Les Partis Politiques doivent prendre conscience qu’ils ne sont plus représentatifs des citoyens. Ils doivent s’ouvrir davantage sur les gens et permettre comme en Italie de favoriser l’implication de tous les citoyens aux côtés des militants dans la désignation de leurs candidats. Je souhaite que les partis politiques puissent prendre en compte davantage les problèmes quotidiens des citoyens, plutôt que d’être des officines centrées prioritairement sur le pouvoir.

En 2006, j’attends qu’une place centrale soit accordée à la réflexion et à la connaissance, à l’élaboration des analyses en profondeur, à l’écoute et à la compréhension des attentes de la population avec des propositions de véritables solutions alternatives. L’objectif est de redonner du sens à une société désorientée.

La culture peut mobiliser la société autour d’un projet et donner la possibilité pour le citoyen de prendre sa vie en main. La culture partout et pour tous comme le propose le mouvement « En avant la Culture ». Une société de progrès, de justice sociale, de liberté et d’égalité appelle un projet culturel fort. Je souhaite qu’en 2006, acteurs culturels, citoyens élus ensembles, nous en écrivions les pages pour notre département et pour le Sud de l’Aisne. Faisons-le vite avant qu’il ne soit trop tard, déjà des artistes, des troupes de théâtre n’en peuvent plus. Sans plus tarder, engageons-nous dans la mise en œuvre d’un projet d’Art et d’Histoire bâti autour de notre patrimoine culturel, littéraire, historique et nos monuments historiques. Sachons valoriser notre identité, en nous tournant vers la modernité.

Parce que la culture est ce qui permet à une communauté humaine de se reconnaître dans des valeurs fédératrices pour mieux y vivre et pérenniser son enracinement dans la société, comme le soulignait Victor HUGO en novembre 1848 à l’Assemblée Nationale, discours toujours d’actualité : « Quel est le grand péril de la situation actuelle ? L’ignorance. L’ignorance encore plus que la misère. Car c’est à la faveur de l’ignorance que certaines doctrines fatales passent de l’esprit impitoyable des théoriciens dans le cerveau des multitudes ».

 
En 2006 de l’oxygène pour la culture, mais aussi pour faire reculer la misère.

N’oublions pas que c’est la 21ème année que les Restos du Cœur ouvrent leurs portes pour distribuer nourriture et réconfort. Coluche n’en croirait pas ses yeux devant l’augmentation du nombre des victimes de la misère. Aujourd’hui les pauvres sont de plus en plus pauvres. Maintenant nous trouvons même des salariés et des retraités pauvres ! Le nombre de bénéficiaires du RMI est en constante augmentation. Les revenus sociaux ne leur permettent plus de s’en sortir même avec le soutien des travailleurs sociaux, l’aide des associations caritatives et des CCAS. On ne peut plus parler de filet de sécurité pour les pauvres, mais plutôt de filet percé.


Aujourd’hui, être pauvre, ce n’est pas seulement être privé de ressources, mais c’est aussi être privé de capacités et de moyens d’action. Le coût social et humain de cette situation inédite a des répercussions majeures sur la vie et aussi sur la santé de nombreuses familles et personnes. Les plus faibles sont aussi les plus fragiles. Grâce à la CMU, la prise en compte de leur santé est globalement assurée. Dans ce domaine nous pouvons féliciter nos médecins mais aussi le Centre Hospitalier de Château-Thierrry et la Renaissance Sanitaire de Villiers Saint Denis qui après des difficultés demeurent les cœurs du service de santé de proximité de notre arrondissement.
Souhaitons qu’en 2006 de l’oxygène puisse encore leur être apporté pour améliorer l’offre de soins aux patients et maintenir l’emploi. Et que la tâche des personnels soignants et techniques, qui ont beaucoup souffert ces derniers temps, soit facilitée.

 
Que 2006 voit la recherche contre le cancer continuer de progresser pour aboutir à des traitements encore plus efficaces et mieux comprendre les mécanismes de cette terrible maladie. Celle-ci frappe jeunes et moins jeunes. Nous avons encore laissé partir en 2005 un trop grand nombre de parents et d’amis, ils sont particulièrement là avec nous ce soir. Là encore pas de résignation, nous devons garder l’espoir et nous sommes aux côtés de ceux qui luttent pour terrasser cette maladie.
L’espoir s’appelle la Prévention et le Renforcement du Dépistage. Je tiens à saluer la présence de Mmes CUVELIER et DELANNOIS qui se sont engagées dans cette campagne. Pour aller plus loin dans cette volonté de sensibilisation, plusieurs manifestations seront organisées en Avril avec la Ligue Contre le Cancer, l’Institut Godinot et le Club de Triathlon de l’Omois avec l’organisation de son Trail nature, ce sera là encore l’occasion de prendre de l’0² en faisant preuve de Solidarité.

Faire reculer la pauvreté, et par conséquent faire également reculer le chômage.

Mais là, en matière de création d’emplois, nous sommes dans une impasse, à la fin d’un cycle, d’un système économique. Le constat est accablant. D’un côté une augmentation des profits des multinationales, des dividendes distribués aux actionnaires, des rémunérations record pour les dirigeants. En face les salaires stagnent, la croissance et les investissements sont faibles.

Les créations d’emplois manquent. Le chômage au-delà des chiffres officiels se maintient à un niveau très élevé surtout dans notre département (…). En 2006 ce sera le papy boom qui succèdera au baby boom de 1946, 700.000 départs sont prévus, mais combien d’entre eux seront remplacés ? Peut-être à peine la moitié.Ce bataillon de retraités ne va cesser de grossir encore, dans les années à venir. Au-delà du problème du financement des retraites, il est urgent aussi de développer encore plus les services de maintien à domicile des personnes âgées. (…)

Cette situation nous interpelle ! Quoi faire ? Se battre aux côtés des salariés menacés de licenciement, comme nous l’avons fait avec ROTOSAC; écouter, rencontrer, débattre avec les Syndicats et les salariés de chez OXFORD, LU, BELIN, CIFRA, ou encore LOR.

Mais quelles réponses apporter concrètement ? Une plate forme locale de l’emploi avec l’ensemble des partenaires sociaux et économiques, pourquoi pas ! Mais est-ce que ce sera suffisant pour stopper les délocalisations?

Se mobiliser pour instaurer des règles humaines et sociales à cette mondialisation brutale. Hélas dans ce domaine il nous faut constater l’absence d’avancée au sein de l’OMC ! Nous ne devons pas nous résigner : humaniser la mondialisation, c’est notre combat global. Mais nous devons surtout agir localement pour créer des emplois.

Comme sur la ZID de l’Omois qui enfin se remplit avec l’arrivée de Faure et Machet, Tubest, William Saurin. Merci aux Responsables de ces Sociétés qui ont fait le choix de venir s’installer chez nous.


Saluons aussi les résultats des entreprises du Sud de l’Aisne qui continuent de se distinguer dans le mensuel l’Entreprise. Au rang desquelles : Coopérateurs de Champagne, Pillaud BigMat, la COVAMA, Villette Viande, SOCADI, Westfalia Separator, Tubest, Novacel… Je n’oublie pas les entreprises Eurokéra, Saint-Gobain et Inzo qui sont parmi les entreprises les plus innovantes de notre département. Sans oublier les artisans, commerçants, les professions libérales qui eux créent de véritables emplois de proximité : je leur rends hommage publiquement.

L’an dernier je vous avais parlé de la naissance prometteuse au sein de l’UCCSA du « Pays du Sud de l’Aisne ». Notre arrondissement rassemblé nous a permis d’être plus fort, d’engranger d’ores et déjà les premières satisfactions. Ainsi le Pôle d’Excellence du Bâtiment Durable avec les artisans est maintenant opérationnel.

Je salue la présence du Président Yannick CHAMPAIN de l’Association Globe 21 (Groupement local pour le Bâtiment Ecologique du 21ème siècle). Ce réseau d’entreprises associé à des artisans, des architectes est certainement un des seuls de France. Il a pour objectif la mise en œuvre à la fois des nouvelles technologies et la réhabilitation des anciens savoir-faire réactualisés. Ces procédés s’inscrivent dans l’objectif de développer de l’habitat sain. Des projets de lotissements et de constructions publiques s’inscrivent dans cette démarche innovante, positive pour notre territoire, génératrice d’économie d’énergie et d’emplois.

Grâce à ce projet, notre territoire a pu être retenu dans le cadre du Pôle de Compétitivité, Industries et Agro Ressources. C’est le 6 septembre 2005 avec M. DUBOIS, Vice-Président chargé de l’agriculture que cette nouvelle nous a été communiquée à Laon.

L’obtention de ce Pôle pour notre territoire est un succès politique. Elle nous permettra d’obtenir des aides financières de l’Etat que nous espérons importantes. Elles accompagneront les projets de recherche et de mise en œuvre des bio-matériaux. Grâce aux synergies mise en place entre les laboratoires INZO du Groupe INVIVO, l’UPJV d’Amiens et l’UTC de Compiègne, notre territoire est déjà le terrain d’expérimentation de nouveaux matériaux. L’enjeu est de taille. Les pôles de compétitivité constituent la base d’une nouvelle politique industrielle en France et sur notre territoire. C’est une chance pour l’agriculture locale de voir la plante valorisée dans son intégralité pour se substituer à l’énergie fossile, se transformer chez nous en bio- matériaux pour suppléer demain au plastique dérivés du pétrole. Grâce à la détermination des délégués de l’UCCSA de toute l’équipe technique et administrative, Pascale ROUSSELET sa Directrice et David DESCAMPS, son responsable économique, nous avançons. Grâce au soutien du Président du Conseil Régional de Picardie, nous avons mené ce projet à bien. Peu de territoires de notre département ont été retenus. S’il nous reste encore beaucoup à faire pour créer les premiers emplois industriels dans le domaine des bio-matériaux ici sur notre territoire, nous sommes bien partis. (…)

Ce projet montre notre volonté de concilier l’équilibre environnemental, social et économique. C’est ainsi que nous assurerons aux générations futures les moyens de vivre sereinement en disposant des ressources nécessaires à leur épanouissement. Il est grand temps que tout soit mis en œuvre pour obtenir une croissance durable « riche en emplois et pauvres en CO2 ».(…)

Les objectifs du développement durable et le principe de précaution s’imposent maintenant partout et pour tout. Alors souhaitons qu’il en soit de même pour le traitement des déchets. Aujourd’hui les procédés mis en œuvre ne peuvent pas ne pas prendre en compte les nouvelles technologies.

Demandons qu’en 2006 il en soit ainsi pour notre environnement et notre oxygène !

Je voudrais avant de conclure vous donner quelques exemples qui montrent pourquoi l’humanité ne devrait pas désespérer d’elle-même.
D’abord au niveau mondial : Nous sommes capables de faire vivre aujourd’hui deux fois plus d’êtres humains qu’il y a un demi-siècle. Si trop de pays sont en guerre ou bien ne goûtent pas la liberté, la démocratie progresse régulièrement. Le nombre d’adultes sachant lire et écrire est passé de 1 Milliard à 2,7 Milliards aujourd’hui !

 Et localement nous avons aussi des bonnes nouvelles ! (…) Les associations sportives locales développent une dynamique du sport pour tous qui les classent parmi les meilleurs Club de Picardie : Judo, Cyclotourisme, Basket, Golf, Marche Athlétique, Canoë Kayak, Aviron, Haltéropilie, etc…

L’accueil des personnes handicapées progresse grâce à l’action des associations et des familles, des projets deviennent des réalités avec l’extension du CAT et le développement de nouveaux services.

Grâce à l’action des ACPG, des enseignants, des historiens locaux et des élus, dans nos communes existent une vraie dynamique de la mémoire. Pour ne pas oublier les sacrifices des Poilus, en partenariat avec les écoles, nous allons redonner vie à tous ces noms qui sont sculptés dans les pierres de nos monuments aux morts.

Depuis quelques jours est ouvert à Château-Thierry un complexe hôtelier unique dans notre département. Il est entièrement accessible à toutes les personnes handicapées.

Le projet de structures multi accueil mené par la CCRCT sera de l’oxygène pour aider la vie des femmes et des familles. Elles seront un plus dans l’éducation de nos jeunes enfants.

Oui vous voyez, tout n’est pas si noir, et je pourrais encore vous citer nombre de réalisations qui respirent le dynamisme. Alors en 2006 disons-le qu’il y a de l’0² dans le Sud de l’Aisne.

Voilà mes chers amis autant de signes qui montrent que nous devons avoir confiance en nos capacités.

En 2006 admettons que chacun porte en soi une part de vérité et une fraction de solution.

Philippe DELERME, l’auteur de « la première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules » nous invite avec force à oser poser la question du bonheur. Ce mot pour lui représente la volonté d’accumuler, de rassembler nombre de plaisirs minuscules.

 

En 2006,  Bonheur donc. Un bonheur qui ressemble - toujours selon Philippe DELERME - à un chemin vicinal au bord duquel nous sommes invités à respirer et à nous inspirer des spectacles gratuits qui nous sont offerts par la nature. Mais un chemin qui nous permette également de rencontrer, de croiser et d’échanger nos cultures.

Bonne année 2006 !

 

 

 

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